Accueil > Réservé > Communiqués de presse > Procès des 7 de Briançon - Mobilisations pour la relaxe des 7 militant·e·s (...)

Procès des 7 de Briançon - Mobilisations pour la relaxe des 7 militant·e·s jugé·e·s pour « délit de solidarité » [Alerte presse]

[Alerte presse : Comité de soutien aux 3+4 de Briançon, Gisti, Anafé, La Cimade et le collectif Délinquants Solidaires]

vendredi 26 octobre 2018

Dans moins de deux semaines, le 8 novembre, le procès de 7 personnes engagées dans la défense des droits des personnes migrantes va s’ouvrir à Gap (Hautes-Alpes). Ils et elles sont poursuivi·e·s pour « aide à l’entrée d’étrangers en situation irrégulière sur le territoire national, en bande organisée ».

Le 22 avril dernier, ils et elles ont participé à une marche solidaire pour dénoncer les violences commises par le groupuscule Génération identitaire à l’encontre des personnes exilées dans la région de Briançon, pour protester contre la militarisation de la frontière franco-italienne et la traque des exilé-e-s. Pour être venu⋅e⋅s en aide à des exilé⋅e⋅s menacé⋅e⋅s par ce groupuscule, Bastien, Benoit, Eleonora, Juan, Lisa, Mathieu et Théo risquent jusqu’à 10 ans de prison et 750 000 euros d’amende.

Ce procès est un nouvel exemple des poursuites engagées en France contre des citoyennes et citoyens engagé·e·s œuvrant pour la défense des droits, de la dignité et de la vie des personnes migrantes et réfugiées. La solidarité ne doit plus être un délit.

Afin de soutenir Bastien, Benoit, Eleonora, Juan, Lisa, Mathieu et Théo, plusieurs mobilisations sont en cours :

- Une pétition nationale qui a déjà récolté plus de 37 000 signatures

- Des soirées de soutien :

D’autres événements auront lieu en amont du procès et notamment à Genève et Marseille. Pour plus d’informations sur les soirées de soutien

Le Comité de soutien aux 3+4, le Gisti, l’Anafé et La Cimade assurent de leur soutien les 3+4 de Briançon et des porte-paroles de ces organisations seront présents les 3 et 7 novembre ainsi que le jour de l’audience, le 8 novembre, au tribunal de grande instance de Gap.

Rappel des faits