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ZONE D’ATTENTE DE l’AÉROPORT DE
ROISSY :
LA FRANCE EMPECHEE DE REFOULER UNE DEMANDEUSE D’ASILE VERS LA
SOMALIE
Alors que le ministère de l’Intérieur
demeure silencieux sur le sort de Mademoiselle A., dont la demande
d’asile a été rejetée à la frontière,
l’Anafé a obtenu la suspension de son renvoi vers la
Somalie par le Comité contre la torture des Nations Unies.
Saisi par l’Anafé le 9 juillet, le Comité contre
la torture s’est prononcé le 11 juillet, demandant à
la France de ne pas la renvoyer vers la Somalie durant l’examen
de sa requête, mettant ainsi fin au maintien en zone d’attente
de Mademoiselle A.
La situation de cette dernière est loin d’être
isolée. Elle est en effet l’énième victime
d’une procédure d’asile à la frontière
expéditive, instrument d’une politique migratoire restrictive
qui n’hésite pas à écarter les principes
de protection pourtant ratifiés par la France lorsqu’il
s’agit de limiter l’accès à son territoire.
Cette politique peut décider du renvoi forcé de demandeurs
d’asile dans leur pays, au mépris des textes internationaux
ratifiés et de l’avis d’institutions telles que
le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés
(HCR) .
Le 12 juillet 2012
- Voir Communiqué de presse Anafé : « Zone
d'attente de l'aéroport de Roissy: la France ne doit pas refouler
une demandeuse d'asile vers la Somalie », 9 juillet 2012